Qu’est-ce qu’un·e sexologue ?
Un·e sexologue est une personne qui a suivi une ou plusieurs formations en sexologie. Elle peut également avoir suivi d’autres formations en psychologie par exemple ou dans un domaine relatif à la santé et au bien-être.
Elle est tenue de se conformer à un code de déontologie précis (que l’on peut retrouver au sein de diverses institutions professionnelles telles que le Syndicat National des Sexologues Cliniciens qui possède son Code d’éthique), qui établit notamment qu’elle doit respecter les valeurs culturelles, religieuses et morales de ses patients. Elle se doit également de respecter leur intégrité physique et psychique. A ce titre, tout passage à l’acte sexuel est formellement interdit durant la thérapie. Consulter un·e sexologue, c’est la garantie d’obtenir des informations, des conseils, un suivi relatif à sa sexualité, quels que soient son identité de genre ou son orientation sexuelle.
Par ailleurs, dans le cadre de la sexologie, seuls un·e médecin sexologue ou professionnel·e de santé tel·le·s qu’un·e kinésithérapeute sexologue, sage-femme sexologue ou gynécologue sexologue, peuvent demander au·à la patient·e de se déshabiller et éventuellement de procéder à un examen médical, avec l’accord de ce·tte dernier·ère. Les prescriptions médicales sont faites uniquement par les médecins et sages-femmes.
Je ne peux donc pas prescrire de traitement médicamenteux.
Tous·tes les sexologues ont-ils·elles la même formation ?
Les sexologues peuvent avoir suivi divers cursus de formation. On trouve notamment :
- les formations à l’université
- les formations en écoles privées
- les formations à distance en semi présentiel.
Les validations diffèrent selon le type de formation : DU (diplôme universitaire), DIU (diplôme inter-universitaire), certification, attestation.
Supervision et thérapie personnelle du·de la sexologue
Les sexologues, dans une optique d’éthique personnelle, devraient pouvoir justifier d’une supervision de leur pratique professionnelle par un·e thérapeute ayant une ancienneté dans son domaine, faisant preuve d’un bon niveau de compétences pratiques et une d’attitude professionnelle exemplaire. Ceci permet au ou à la sexologue supervisé·e d’avoir un encadrement et un suivi adaptés.
D’autre part, avoir suivi ou continuer à être suivi en thérapie personnelle permet au·à la sexologue de ne pas voir la thérapie avec son patient entravée par des problématiques personnelles, ce qui aurait des conséquences néfastes sur le bon déroulé thérapeutique. En effet, connaître ses propres blessures, ses souffrances et conflits psychiques donne la possibilité de ne pas contaminer le ou la patient·e et l’espace thérapeutique. Finalement, le·la sexologue a la responsabilité de bien se connaître avant de démarrer son activité et par la suite.
A ce titre, je suis moi-même supervisée une demi journée par mois en groupe par une sexologue et suis également suivie en thérapie individuelle par une sexologue et praticienne en psychothérapie.
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